Lundi 16 mars 2009 à 20:09

Le prof de droit des obligations, il nous aime pas. Il s'est dit "gniiiiiin, j'vais leur concocter un vieux sujet de merde pour leur partiel, ils sauront RIEN, ils vont pondre de la merde, en particulier l'autre là, Amandine, celle du premier rang. J'l'aime pas elle, j'la connais pas mais j'l'aime pas".

Il a gagné sur ce coup-là. En plus, j'ignore pourquoi mais pendant l'épreuve, je pensais à Cauet, le mec de TF1 O_o
 

Lundi 16 mars 2009 à 20:08

Cet aprèm, quand est venu le moment où j'ai commencé à me tirer les cheveux en hurlant "j'comprends rien au droit administratiiiiiiiif" et où mes yeux commençaient à avoir chaud à force de lire des centaines de pages barbantes, je me suis dit "allez, vient le moment de t'accorder un petit moment de détente, de faire quelque chose de fun, quelque chose qui te plaît, qui va te changer les idées...OUAOUH SI T'ALLAIS A LA POSTE?!!!"

Non parce que mon colis, il allait pas prendre ses petites jambes et arriver tout seul.

La toute première caractéristique de la poste, c'est bien sûr la horde d'individus en file indienne qui attendent leur tour. C'est là que tu te dis que ça doit être chiant d'être guichetière :
- Bonjour madame, je voudrais...
- Teu teu teu, laisse-moi deviner? Un envoi en recommandé c'est ça? Allez ouste, jarte, t'es le 20ème de la journée, y'en as ras-le-cul !



Mais à la Poste, il y a surtout le relou, celui qui va maugréer à voix haute son sentiment de haine à propos du service public. Dans mon cas, c'était UNE reloue :
- Bordel... choumpchoump... cons de fonctionnaires... ouvrir à 14 heures... groumph... à Paris ils ferment pas entre midi et deux... gnifgrem... comment que j'vais faire pour envoyer ma lettre à la tante Jeannine moi?... grrfmlk... conneries..gfùmrnf... j'te privatiserais tout ça moi... gmpgh...

Apparemment, elle connaissait pas le secret de l'attente à la Poste, qui est de perdre son temps utilement : en emportant ses fiches bristol avec le vocabulaire d'anglais dessus pour réviser son partiel du lendemain par exemple. La dame de derrière moi, ça avait l'air de l'intéresser drôlement, mon vocabulaire d'anglais, j'ai failli lui proposer une fiche pour passer le temps... jusqu'à ce qu'elle se mette à me regarder d'un air mauvais et à devenir un peu bleue : là, j'ai compris qu'elle avait repéré la traduction du mot "sodomie" (buggery, si vous voulez le ressortir un jour...)
- Madame, madame, revenez, j'vous jure que je fais pas un BEP péripathéticienne !

Dernière étape : monter la boîte du colis. Je vais m'asseoir et je retrouve qui? L'amie reloue qui avait posé ses petites fesses dodues sur une chaise "le temps que ces paresseux de fonctionnaires aient fini de glander, vous voyez". Je réunis mes compétences en ingénieurie civile : puréééée, je sais pas monter un jouet Kinder Surprise, comment voulez-vous que je monte un colis? Surtout quand mon amie la reloue se met à me parler :
- Oôôô c'est bien ces petites boîtes !
- Euh... ouais.
 - Ce sont vos vrais yeux?
- Ouais, et mes vrais seins aussi. D'autres précisions? (NB : j'ai pas répondu ça, c'est pas vrai, je suis polie même avec les reloues).


Voilà. C'est la fin d'un article passionnant, chacun l'admettra.

Lundi 16 mars 2009 à 20:07

A la SNCF, ils ont compris que Jean-Philippe et Amandine étaient des clients fidèles. Ils apprécient l'argent qu'on leur laisse toute l'année. Ils ont de la peine quand ils nous voient repartir chacun chez soi. Alors, ils se sont dit "allez les mecs, on va leur faire une farce !". Ils ont enclenché la sonnerie du train - celle qui annonce le départ - cinq minutes avant. Juste assez pour que mon Ghy saute précipitamment dans le train. A la SNCF, ils savent aussi que je ne reste jamais jusqu'au départ. Logiquement, je suis partie, frustrée et meuglant ma haine envers les services nationaux. Mais en fait, la SNCF, ils nous avaient fait une blaaague : le train, il est pas parti de suite et était encore à quai quand je me suis assise dans mon métro.

Non vraiment, j'adore. J'adhère. Sales cons.



 

Lundi 16 mars 2009 à 20:06

Pour fêter la nouvelle année, on avait organisé un jeu. Le jeu c'était "le premier qui parcoure les 10 kilomètres qui séparent la maison du cinéma le plus vite possible et sans vomir à la fin". Y'avait aussi un prix spécial pour celui qui arriverait à temps à la séance, sans louper le spot du prochain film pourri de Mel Gibson ni les 4 pubs pour les gels douches Bourjois. C'était chouette, on a pu faire le concours de l'asthmatique qui court le plus longtemps sans devenir bleu.

- T'as quelle heure toi?
- Il est minuit : BONNE ANNEE !
- N'importe quoi, il est moins cinq !
- Moi j'ai moins trois !
- Moi j'ai 4h39 mais j'crois que ma montre s'est arrêtée en fait...

J'ai honte mais pour savoir, on a dû allumer TF1. Le premier à m'avoir souhaité la bonne année, c'est Jean-Pierre Foucault. Gosh.


Lundi 16 mars 2009 à 20:06

Le secret professionnel s'impose au pharmacien et à tous ses collaborateurs. Sa divulgation expose à des poursuites pénales, sauf défense légitime ou autorisation de la loi. Oh bon dieu, j'vais traîner en justice la pharmacienne !



- Bonjour, je voudrais des comprimés de cannerberge s'il vous plaît...
- Des comprimés DE QUOIIII?
- De canneberge
- Connais pas... J'vais voir si j'ai ça...


Ladite pharmacienne part dans sa réserve et me hêle au bout de vingt secondes :
- C'EST POUR LES INFECTIONS URINAIRES C'EST CA?


S'il t'arrive un jour de me lire, oui TOI vieille bique, toi qui a osé exposer de manière bruyante les divers troubles dont je fais l'objet, a fortiori en présence du type devant lequel je bavais lorsque j'étais en 4ème - et qui COMME PAR HASARD, se trouvait à la pharmacie à ce moment-là -  je te HAIS et tu viens de perdre définitivement le monopole que tu exercais sur le marché de la "Amandine malade". Alors dorénavant, tu peux crever pour que j'aille t'acheter des préservatifs, des anti-fongiques, des diuéritiques, des laxatifs ou même le moindre cachet d'aspirine !


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