Ceci est un appel à témoins.
(comme chez Delarue)
(comme chez Delarue)
Je recherche des gens aussi nuls que moi en sport. Tout sports confondus. Basket, volley, ping-pong, lutte, athlétisme, endurance, saut en longueur, en hauteur, en largeur, escalade... Genre depuis le CE2, c'est le cauchemar de penser que 2 heures d'EPS t'attendent dans la semaine, que le gus qui ne sait pas sa table de 3 va par contre briller en faisant un super smatch. Se sentir ridicule parce que l'on ignore ce qu'est un set ou que l'on rate son service pour la troisième fois d'affilée. Avoir envie de pleurer chaque fois que l'on saisit l'immonde fripe que représente un jogging dans la commode. Craindre les ballons de volley en plein dans le nez. Compter sur les points supplémentaires que le prof met à ceux qui rangent le matériel pour avoir une note meilleure [enfin, moins pire quoi]. La boule dans la gorge au moment de l'échauffement, jusqu'à en préférer faire un contrôle de maths.
Non, vraiment, c'est problématique chez moi, à croire que la petite fée m'a formaté en se penchant au-dessus de mon berceau : "tieeeens, alors rien que pour t'embêter, on va t'agrémenter de quelques problèmes de coordination avec tes mains : je veux que tu sois nulle dans TOUTES les disciplines olympiques, même la marche, OUAIS, on te fera faire de l'asthme pour que tu te fatigues vite !"
Bizarrement, ma plus grosse délivrance post-bac fut de savoir que plus jamais je n'aurai à fréquenter un gymnase.
Je porte tout de même ma croix, mon Ghy en arrivant même à m'avouer : "mais... mais... mais... mais t'es nulle !", un jour alors que nous tentions de "jouer" aux raquettes sur la plage [nombre d'échanges réalisés : 2... en dix minutes =x].
"mais non chéri, mais c'est le vent qui dévie la trajectoire de la balle !"
Arrive le cousin. Insolent, du haut de ses 13 ans et son mètre 70. Quand il s'empare de ma raquette, les deux mâles arrivent à faire cette chose si singulière pour moi : "une partie" Incroyable, le premier tape dans la balle, le second la rattrape et la lui relance. Plusieurs fois de suite, je vous jure. Même qu'ils font des effets [on note la richesse du vocabulaire sportif, je fais des efforts], des feintes. Ils arrivent à établir un score... et à me dire : "OUAIS OUAIS C'EST CA, C'EST LE VENT OUAIS !". J'aurais bien voulu les traiter de machistes mais je sais qu'ils ont raison.
EST-CE QUE QUELQU'UN ME COMPREND?
Non, vraiment, c'est problématique chez moi, à croire que la petite fée m'a formaté en se penchant au-dessus de mon berceau : "tieeeens, alors rien que pour t'embêter, on va t'agrémenter de quelques problèmes de coordination avec tes mains : je veux que tu sois nulle dans TOUTES les disciplines olympiques, même la marche, OUAIS, on te fera faire de l'asthme pour que tu te fatigues vite !"
Bizarrement, ma plus grosse délivrance post-bac fut de savoir que plus jamais je n'aurai à fréquenter un gymnase.
Je porte tout de même ma croix, mon Ghy en arrivant même à m'avouer : "mais... mais... mais... mais t'es nulle !", un jour alors que nous tentions de "jouer" aux raquettes sur la plage [nombre d'échanges réalisés : 2... en dix minutes =x].
"mais non chéri, mais c'est le vent qui dévie la trajectoire de la balle !"
Arrive le cousin. Insolent, du haut de ses 13 ans et son mètre 70. Quand il s'empare de ma raquette, les deux mâles arrivent à faire cette chose si singulière pour moi : "une partie" Incroyable, le premier tape dans la balle, le second la rattrape et la lui relance. Plusieurs fois de suite, je vous jure. Même qu'ils font des effets [on note la richesse du vocabulaire sportif, je fais des efforts], des feintes. Ils arrivent à établir un score... et à me dire : "OUAIS OUAIS C'EST CA, C'EST LE VENT OUAIS !". J'aurais bien voulu les traiter de machistes mais je sais qu'ils ont raison.
EST-CE QUE QUELQU'UN ME COMPREND?