Je suis pas comme David et Lucie moi, je connais pas tous les blogueurs du monde. En fait, j'en connais que deux. En fait, je connais que David et Lucie. Par exemple, je connaissais pas Marine. J'ai commencé à la lire quand j'étais en deuxième année de droit et je la prenais trop pour une ouf parce qu'elle était en troisième année. C'était un peu l'héroïne de ma souffrance, la preuve qu'on pouvait bel et bien survivre au droit administratif. Ca fait donc approximativement trois ans que l'on se dit que ce serait bien de se rencontrer.
- On pourrait se voir !
- Tiens, on va prendre un café ?
- Ah oui mais en fait j'ai poney.
- Moi, j'ai piscine. Dis donc, faut vraiment qu'on se rencontre !
- Ah oui dis donc, il faut qu'on se rencontre !
Et puis finalement, Marine a brisé la glace. Rendez-vous est pris, mais pas pour boire un verre ni pour créer l'amicale des juristes en détresse. En vrai, elle a posté un message désespéré sur le mur de mon profil Facebook pour savoir si j'avais pas un Code de l'environnement à lui prêter. Moi j'en avais pas, mais la bibliothèque de mon ancienne fac, si. J'ai dû y retourner et affronter la vilaine bibliothécaire, celle qui te jauge comme un sous-déchet simplement parce qu'elle a le pouvoir ultime de passer le bip sur les ouvrages. La dernière fois que j'y étais allée, elle avait revêtu son plus bel air condescendant juste parce que j'avais rendu mes livres en retard :
- Ca vous fera dix euros de pénalités de retard !
- Quoi? Pour un retard de trois jours?
- Trois semaines. Vous payez ou vous dégagez.
Pour le bien-être de Marine (et aussi pour avoir la conscience tranquille parce que je crois au karma et j'ai pas envie d'avoir le mauvais oeil pour trois livres minables sur l'espace juridique européen), j'ai épongé ma dette. Et j'ai donc vu Marine. Heureusement que je savais à quoi elle ressemblait physiquement parce que sinon, j'aurais crié à l'arnaque : quand tu lis Marine, tu la penses timide alors qu'en fait, elle est enjouée et à l'aise. Du coup, moi qui étais en jour de deuil, qui n'avais pas dormi de la nuit et fondu en larmes trois fois depuis le réveil, je suis passée pour une coincée neurasthénique qui n'arrive pas à aligner deux mots.
- Hey Jean-Philippe Star, tu crois que Marine a crû que je faisais la tête?
- C'est généralement ce qui arrive quand on ne fait ni sourire, ni parler.
- Ah.
- Mais t'en fais pas, en temps normal t'es une fille sympa.
(cet article est donc une forme d'excuses adressées à Marine. Pardon et que ce Code de l'environnement te guide sur la voie de la réussite).
- On pourrait se voir !
- Tiens, on va prendre un café ?
- Ah oui mais en fait j'ai poney.
- Moi, j'ai piscine. Dis donc, faut vraiment qu'on se rencontre !
- Ah oui dis donc, il faut qu'on se rencontre !
Et puis finalement, Marine a brisé la glace. Rendez-vous est pris, mais pas pour boire un verre ni pour créer l'amicale des juristes en détresse. En vrai, elle a posté un message désespéré sur le mur de mon profil Facebook pour savoir si j'avais pas un Code de l'environnement à lui prêter. Moi j'en avais pas, mais la bibliothèque de mon ancienne fac, si. J'ai dû y retourner et affronter la vilaine bibliothécaire, celle qui te jauge comme un sous-déchet simplement parce qu'elle a le pouvoir ultime de passer le bip sur les ouvrages. La dernière fois que j'y étais allée, elle avait revêtu son plus bel air condescendant juste parce que j'avais rendu mes livres en retard :
- Ca vous fera dix euros de pénalités de retard !
- Quoi? Pour un retard de trois jours?
- Trois semaines. Vous payez ou vous dégagez.
Pour le bien-être de Marine (et aussi pour avoir la conscience tranquille parce que je crois au karma et j'ai pas envie d'avoir le mauvais oeil pour trois livres minables sur l'espace juridique européen), j'ai épongé ma dette. Et j'ai donc vu Marine. Heureusement que je savais à quoi elle ressemblait physiquement parce que sinon, j'aurais crié à l'arnaque : quand tu lis Marine, tu la penses timide alors qu'en fait, elle est enjouée et à l'aise. Du coup, moi qui étais en jour de deuil, qui n'avais pas dormi de la nuit et fondu en larmes trois fois depuis le réveil, je suis passée pour une coincée neurasthénique qui n'arrive pas à aligner deux mots.
- Hey Jean-Philippe Star, tu crois que Marine a crû que je faisais la tête?
- C'est généralement ce qui arrive quand on ne fait ni sourire, ni parler.
- Ah.
- Mais t'en fais pas, en temps normal t'es une fille sympa.
(cet article est donc une forme d'excuses adressées à Marine. Pardon et que ce Code de l'environnement te guide sur la voie de la réussite).